Onomastique

 Onomastique : Science regroupant l’Ă©tude de l’anthroponymie et de la toponymie.

  • Anthroponymie : Science Ă©tudiant les noms de personnes.
  • Toponymie : Science Ă©tudiant les noms de lieux.
Bibliographie d’Onomastique Bretonne
ABALAIN Hervé : Noms de famille bretons. Editions : Les Universels Gisserot -1996
BELSER Christophe et de CACQUERAY Aurélie : Les noms de famille en Bretagne. Editions Archives et Culture.
DANTEC François : Les noms de villages de Plonevez du Faou – 1990
DESHAYES Albert : Dictionnaire des Noms de famille bretons. Editions Le Chasse MarĂ©e Ar Men – 1995.
Dictionnaire des Noms de Lieux bretons. Editions Le Chasse Marée Ar Men. 1999.
Noms de famille bretons. Editions Skol Vreizh 1985
Villages et Lieux-dits en Loctudy, Plobalannec et Pont l’AbbĂ©. Etude toponymique
Etude onomastique de Kerfeunteun et Cuzon de la fin du XVII° au début du XVIII° siÚcle. Editions : Les amis de Kerfeunteun 1984.
Villages et Lieux-dits de Quimper. Editions Les amis de Kerfeunteun 1984.
DIVANACH Marcel : 5000 patronymes bretons francisés. Editions du vieux meunier breton. 1975.
FALC’HUN François : Perspectives nouvelles sur l’histoire de la langue bretonne. Union GĂ©nĂ©rale d’Editions. 1981
Les origines de la langue bretonne. Studi n° 8. C.R.D.P. de Rennes. 1977.
Les suffixes en onomastique. Les dĂ©sinences gauloises -Ia et -Iacos dans la toponymie d’origine celtique en France in Actes du Colloque de Montpellier de mai 1983.
FALCH’HUN François et TANGUY Bernard : Les noms de lieux celtiques. PremiĂšre SĂ©rie . VallĂ©es et Plaines. Editions Slatkine 1982.
Les noms de lieux celtiques. DeuxiÚme Série : ProblÚmes de doctrine et de méthode. Noms de Hauteurs. Editions Armoricaines. 1970
Les noms de lieux celtiques. TroisiÚme série. Nouvelle méthode de recherche en toponymie celtique. Editions Armoricaines.
GOURVIL Françis : Noms de famille de Basse Bretagne. Editions d’Artrey. 1966
Noms de famille bretons d’origine toponymique. SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique du FinistĂšre – complĂ©tĂ© par Albert DESHAYES. 1993.
JAFFRE Job : Secrets et Mystùres de nos Ker. Editions Dalc’homp Sonj. 1995.
JAFFRENOU François dit Taldir : La clef des Noms. Heugel. 1934.
KERDAVID Michel : Langourla – Villages et Lieux-Dits – Etude toponymique. 1994.
LAGILLIERE RenĂ© : Les Saints et l’organisation chĂ©tienne primitive dans l’Armorique bretonne. Réédition : Armeline Ă  Crozon. 1995.
LE MENN Gwennnole : Les noms de famille les plus portés en Bretagne. Coop Breizh. 1993.
Grand Choix de Prénoms bretons. Coop Breizh. 1992
Choix de Prénoms bretons. PUB. 1971
1700 noms de famille bretons. Editions Skol. 1982.
Anthroponymie bretonne et état civil in Mélange Charpiana. 1991.
LE MOING Jean Yves : Les noms de lieux bretons en Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990.
MADEC Mikael : Renabl aniou lehiou inizi Kornog Goueled Leon. Emgleo Breiz. 1991. (ouvrage écrit en breton)
MADEC Mikael et PONDAVEN Per : Renabl anoiou lehiou Arvor Gouedel Leon
Aber Ildut, Lanildut, Porspoder, Landunvez. Ar Skol Vreiz. 1995. (ouvrage écrit en breton)
PLONEIS Jean Marie : La toponymie celtique. L’origine des Noms de lieux en Bretagne. La Flore et la Faune. Editions du FĂ©lin.
L’identitĂ© bretonne. L’origine des noms de personnes. Editions du FĂ©lin.
La toponymie celtique. L’origine des noms de lieux en Bretagne. Editions du FĂ©lin.
PRIZIAC Michel : Au nom de nos villages. 1995
Noms des Iles de Bretagne. 1997.
Les noms racontent la Bretagne. 1999.
SMITH William B. S. : De la toponymie bretonne. Dictionnaire Etymologique d’aprĂšs le manuscrit inĂ©dit d’Auguste Brizeux. Editions : Linguistic Society of America, Baltimore, Maryland USA. 1940. (ouvrage Ă©crit en français)
STEPHAN Alain : Tous les Prénoms bretons. Editions ; Les Universels Gisserot. 1996.
TANGUY Bernard : Les noms de lieux bretons. Toponymie descriptive. Studi n° 3. CRDP de Rennes. 1975.
Dictionnaire des Noms de Communes, TrÚves et Paroisses du FinistÚre. Editions Chasse Marée Ar Men. 1990.
Dictionnaire des Noms de Communes, TrĂšves et Paroisses des CĂŽtes d’Armor. Editions Chasse MarĂ©e Ar Men. 1992.
TANGUY Bernard et FALC’HUN : voir à FALC’HUN.
VALLERIE Erwan : Communes bretonnes et paroisses d’armorique. Editions Beltan. 1986
Traité de toponymie historique de la Bretagne en 3 vol. Editions An Here.
L’Art et la maniĂšre de prononcer ces sacrĂ©s noms de lieux de Bretagne. Editions Le Chasse MarĂ©e Ar Men.Ouvrages collectifs :
Toponymie nautique des cĂŽtes de Basse-Bretagne. Engleo Breiz. 1991.
Minihi Levenez : Les Saints des Lanns et Ploues du Léon et la Bretagne.
Dis, Explique-moi la naissance de mon pays. Va bro gwechall ha breman. Skolig al louarn. 1992.
Comprendre les nom de lieux au pays bigouden et au Cap Sizun. Fascicule Ă©ditĂ© par l’Association de Promotion du Pays bigouden-Cap Sizun.
La toponymie en Bretagne par l’Association « Patrimoines Buissonniers » de St Nicolas du Pelem.
Vocabulaire Onomastique

Vocabulaire Onomastique

Agglutination : RĂ©union suite Ă  une erreur de comprĂ©hension, de deux phonĂšmes originairement distincts, ce qui finit par faire un nom nouveau. Ex : L’article breton an qui se trouve soudĂ© avec le nom qui suit an Abat (l’abbĂ©) Ă  Nabat, Alamartine pour dĂ©signer la fille de Martine.
L’inverse de l’agglutination est la fausse coupe ou dĂ©glutination.
AmuĂŻssement : PhĂ©nomĂšne dans lequel on constate la chute de la consonne ou de la syllabe finale du phonĂšme. Ex : la marque du pluriel français (-s) que l’on n’entend pas dans le langage parlĂ©.
Antonyme : mot de sens opposĂ© ; c’est le contraire du synonyme. En anthroponymie on opposera ainsi Maugrain Ă  Bongrain, MauchampĂ  Bonchamp.
AphĂ©rĂšse : disparition de la premiĂšre syllabe d’un mot Ex : Françoise > Soize. (NB : Le prĂ©nom breton Soize a pour diminutif : Soizic : petite Françoise) Voir aussi DĂ©glutination.
Apocope : terme dĂ©signant l’amputation d’une syllabe Ă  la fin d’un mot ou la coupure d’un mot. C’est l’inverse en quelque sorte de l’aphĂ©rĂšse.
Assimilation : terme qui désigne un changement phonétique qui fait que deux sons voisins tendent à devenir identiques. Ex Lanmeur (la grande paroisse) qui se prononce actuellement en breton Lanneur
Attraction paronymique : dĂ©signe deux noms qui n’ont pas la mĂȘme Ă©tymologie mais qui se prononcent de façon identique.
Cacographie : mauvaise graphie. Ex : Croas Hent (Carrefour en breton, littéralement Croix + Chemin) transformé en Croissant !!!! (voir aussi Paronymie).
Cas rĂ©gime : correspond Ă  l’accusatif latin en vieux français. (Le vieux français avait en effet une dĂ©clinaison Ă  deux cas, le cas sujet et le cas rĂ©gime. Ex de cas sujet : gars, compain, sire. Ex de cas rĂ©gime : garçon, compagnon, seignor). Ex appliquĂ© Ă  l’anthroponymie: Huonpar rapport Ă  Hue.
Cas sujet : correspond au nominatif latin en vieux français. Ex : Gilles par rapport à Gillon.
Cognonem : synonyme de surnom. (voir aussi Noms romains)
Contraction : phĂ©nomĂšne qui fait que deux phonĂšmes se trouvent soudĂ©s l’un Ă  l’autre Ex : usus et fructus Ă  usufruit, Pen al lan Ă  Pellan(celui qui habite au bout de la lande ou de la paroisse)
DĂ©glutination : coupure erronĂ©e suite Ă  une mauvaise comprĂ©hension du mot. Ce phĂ©nomĂšne se produit trĂšs souvent avec l’article. Ex le nom de famille breton Narvor pour an Arvor. DĂ©glutination s’oppose Ă  agglutination.
DĂ©rivation : Le fait d’ajouter un suffixe (ou un prĂ©fixe) Ă  un nom. Ex : Martin > Martineau.
Diminutif : Ajoute au sens du mot une idée de petitesse.
Ex : le suffixe –ic en langue bretonne. Ce qui donne appliquĂ© au patronyme breton : Bihan (petit) Ă  Bihannic (tout petit).
Les suffixes diminutifs du nom en français sont –eau, -elle, -et, -ette, -ule, -cule, -oie, -in, -ine, -ille, -on (qui peut ĂȘtre parfois augmentatif aussi) –illon, -ot, -otte. Les suffixes diminutifs de l’adjectif en français sont -et, -elet, -ot, -Ăątre, -aud, -in.
Diphtongaison : phĂ©nomĂšne de dĂ©doublement d’une voyelle.
Dissimilation : Différentiation entre sons non contigus et qui fait souvent évoluer en breton de l à n, ou de l à r ou de n à r et inversement. (voir aussi provection, rhotacisme)
Epenthùse : Introduction d’un son dans un mot. Ex : latin caval >fr cheval.
EpicĂšne (prĂ©nom) : qui s’applique aussi bien Ă  des hommes qu’à des femmes. Ex : le prĂ©nom Claude.
Eponyme : personnage qui a donné son nom.
Etymologie : Etude de l’origine des mots.
GentilĂ© : Nom des habitants d’une localitĂ©.
Gentilice : nom de la gens (Ă©quivalent du clan, de la famille dans un sens trĂšs large) Dans le systĂšme romain, Marcus Julius Caesar, Julius reprĂ©sente la gens Julia. L’histoire a retenu CĂ©sar comme surnom (CĂ©sar est Ă  l’origine de Kaiser et de Tzar) TibĂšre comme prĂ©nom
. (voir Noms romains)
Hagiographie : science relative Ă  la vie des saints.
Hagionyme : Nom de saint.
Hagiotoponyme : Nom de lieu en relation avec le nom d’un saint.
HapaxĂ©pie (ou haplologie) : concerne des phonĂšmes Ă  se suivre qui devraient ĂȘtre prononcĂ©es deux fois et qui ne le sont qu’une fois. Ex : Neuve Ville Ă  Neuville.
Hydronyme : Nom dĂ©signant un cours d’eau.
Hypocoristique : Forme familiĂšre, brĂšve et affective d’un nom de personne. S’obtient soit par dĂ©rivation (ex : Pierrot pour Pierre), soit par substitution de finale, (ex : Colin pour Nicolas) soit par redoublement d’une finale (ex : DĂ©dĂ© pour AndrĂ©), soit par aphĂ©rĂšse (ex : Toine pour Antoine).
Labialisation : PhénomÚne phonétique suite à un mouvement des lÚvres. En Bretagne le n évolue vers le m devant un b ou un p. Ex : Pen Prat (bout du pré) à Pemprat, Pen Poul (bout de la mare) à Pempoul
Liquides (consonnes) : Consonnes ayant la particularitĂ© d’ĂȘtre facilement interchangeables. Ces consonnes sont l, m, n, r.
Matronyme : Nom de famille qui se transmet par la mĂšre. Contraire du patronyme. Ex : Martin est un patronyme, Alamartine est un matronyme.
MĂ©taphore : Emploi d’un mot concret pour exprimer de l’abstrait. Voir aussi MĂ©tonymie.
MétathÚse : Changement de place de deux sons, ou échange de lettres dans un mot. (Ex Breton, Berton)
Métonymie : Comme dans la métaphore une notion est désignée par un autre terme, mais il y a une relation de cause à effet. (Ex : le nom de famille Navette pour désigner le Tisserand)
Microtoponyme : nom de lieu d’importance locale.

Mutation consonantique : C’est la grande spĂ©cificitĂ© et difficultĂ© des langues celtiques. L’initiale du mot va muter soit par adoucissement, soit par renforcement, soit par spirantisation. Ex : le substantif breton taol (table) mute en daol s’il est prĂ©cĂ©dĂ© de l’article an.
En langue bretonne, seules les consonnes suivantes mutent : B – D – G – (&GW-, GOU-) – K – P – T – M.
Ce qui donne les résultats suivants :

B Ă  V, ou P dans certains cas
D Ă  Z, ou T dans certains cas
G à C’H / H, ou K dans certains cas
GW Ă  W, ou KW dans certains cas
GOU Ă  OU, ou KOU dans certains cas
K à G, ou C’H/H dans certains cas
P Ă  B, ou F dans certains cas
T Ă  D, ou Z dans certains cas
M Ă  V

On dira donc : Tad = PĂšre, mais va zad pour mon pĂšre, e dad pour son pĂšre (Ă  lui) he zad pour son pĂšre (Ă  elle).
Lire un mot dans un texte breton et le retrouver dans un dictionnaire relĂšve donc de l’exploit si on ne connaĂźt pas les mutations. Dans l’exemple prĂ©cĂ©dent, inutile de rechercher zad Ă  la lettre Z
..

Noms romains : Trois noms (tria nomina) dĂ©signent Ă  Rome les hommes libres. Le prĂ©nom (praenomen) le nom de famille (nomen) et le surnom (cognomen) Le surnom n’est pas obligatoirement personnel et peut se transmettre de pĂšre en fils. Un deuxiĂšme surnom rappelle l’ancienne gens au garçon qui est adoptĂ© (qui prend alors les tria nomina de sa nouvelle famille). Un deuxiĂšme surnom peut ĂȘtre attribuĂ© Ă  titre honorifique.
Paronymie : ressemblance entre deux mots n’ayant aucune parentĂ©. Voir l’exemple donnĂ© pour illustrer Cacographie.
Patronyme : Nom de personne transmis par le pùre. S’oppose à Matronyme.
Palatalisation : Transformation d’une consonne. Le k et le g devant un a latin donne en français le son tch. Ex: à partir du latin caballu àcheval. En breton, on constate l’apparition de la lettre i devant le suffixe –ec
ProsthĂ©tique (ou prothĂ©tique) : Introduction d’un son Ă  l’initiale d’un mot. Ex : Le latin Spiritus qui a donnĂ© le français Esprit. Le français a ajoutĂ© la lettre e devant les mots latins commençant pas sc, sp, sc. Il a parfois remplacĂ© l’s initial latin pas un Ă©, (Ă©pĂ©e ß spada) rajoutĂ© un a quand cela provenait de la prĂ©position ad contractĂ©e (adieu ß ad Deum) et mis parfois un h muet Ă  l’initiale (haut ß altus, huile ß oleum)
Provection : se dit quand il y a transformation du b en p, du g en k, du v en f et du d en t. (voir aussi dissimilation et rhotacisme)
Pseudonyme : surnom qu’une personne se choisit pour se nommer et dissimuler son identitĂ© (acteurs, chanteurs sont coutumiers de ce fait)
Remotivation : RĂ©interprĂ©tation fausse d’un nom. Ex : Rebweiller (village de la vigne en allemand) Ă  RĂ©veillez, RĂ©veillĂ©.
Rhotacisme : PhénomÚne phonétique qui consiste à transformer en r la consonne l. En breton, on parlera également de rhotacisme pour le passage du z au r. (voir aussi dissimilation et provection)
Sobriquet : Surnom familier, souvent donnĂ© par moquerie. Ex : L’aimable pour dĂ©signer quelqu’un qui ne l’est pas du tout.
Syncope : chute d’un ou plusieurs phonĂšmes ou syllabes Ă  l’intĂ©rieur d’un mot.
Vocalisation : passage d’une consonne à une voyelle. Ex : Morel à Moreau.

Illustration d’une Anthroponymie

Jean-François PELLAN

Jean-François PELLAN

Président du CGF

Anthroponymie – PELLAN

Le patronyme PELLAN est un nom de famille breton d’origine toponymique.

 COMPOSITION ET SIGNIFICATION

Ce patronyme est composé des mots  PEN et LAN

PEN peut revĂȘtir des formes trĂšs diverses en toponymie. PEN peut avoir subi une mutation consonantique (c’est la grande difficultĂ© de la langue bretonne) sur sa premiĂšre lettre et se trouve ainsi transformĂ©e en  BEN.

C’est ainsi que l’on trouve la ville  de BĂ©nodet au lieu de Penodet  pour dĂ©signer  le bout de  l’Odet ou plus exactement l’embouchure de l’Odet.

La plupart du temps, c’est la finale N de PEN qui va subir des transformations et à la place du N, on aura soit un L, soit un M, soit un R. PEN donnera donc naissance soit à PEL, soit à PEM, soit à PER.

PEN devient PEL lorsque le mot qui le suit commence par un L. On aura ainsi PEN-LAN qui deviendra PELLAN, PEN-LEN qui donnera naissance Ă  PELLEN (LEN = Etang)

PEN devient PEM si le mot qui suit dĂ©bute par un B ou un P. C’est ainsi que PEN-PRAT deviendra PEMPRAT (Prat = Prairie) ou que PEN-POUL deviendra PEMPOUL  (Poul = mare)

PEN devient PER si le mot qui suit commence par un R.  PEN-ROZ deviendra donc PERROS  (Roz = tertre) PEN-RET deviendra PERRET (ret = ruisseau)

Nous avons dit que ce patronyme Ă©tait composĂ© de deux substantifs. Habituellement, en langue bretonne, les deux substantifs sont toujours reliĂ©s pas l’article dĂ©fini qui peut ĂȘtre, soit  AL, soit AR soit AN. Le choix entre AL, AR ou AN est fonction de la lettre du mot qui suit. Si le deuxiĂšme substantif commence par un L l’article sera nĂ©cessairement AL.

Lorsque l’on aborde la toponymie, on pourra donc ĂȘtre en prĂ©sence de plusieurs cas de figure :

–          l’article pourra ĂȘtre conservĂ© et on aura donc le toponyme PEN AL LAN

–          l’article pourra ĂȘtre rĂ©duit seulement Ă  « a » et on trouvera le toponyme PENALAN

–          l’article pourra enfin ĂȘtre supprimĂ© et on aura alors le toponyme PELLAN.

Signification de PEN

En breton PEN signifie tout d’abord « tĂȘte ».

En toponymie bretonne, il peut revĂȘtir diffĂ©rents sens :

–          le plus souvent il dĂ©signera le bout, l’extrĂ©mitĂ©. C’est ainsi que Pen ar Hoat veut dire : le bout du bois.

–          S’il concerne un ruisseau, une riviĂšre, il indiquera plutĂŽt le dĂ©but du ruisseau ou de la riviĂšre. Pen ar Voas indique donc le dĂ©but de la riviĂšre.

–          S’il est suivi du nom d’un fleuve ou d’une riviĂšre, il indiquera l’embouchure. Ex : BENODET

–          S’il est suivi d’un substantif qui dĂ©signe une hauteur, il aura le sens de sommet, de point culminant. Ex : Pencreac’h

–          A titre anecdotique on rappellera que Pen en breton sert Ă  signifier l’unitĂ© et concerne les ĂȘtres animĂ©s et les espĂšces vĂ©gĂ©tales. Pendanvad (soit mot Ă  mot : tĂȘte de mouton) signifie en fait un mouton. Penfao (littĂ©ralement tĂȘte de hĂȘtre) signifie un hĂȘtre.

Signification de LAN

 LAN reçoit deux acceptations en langue bretonne :

–          Le premier sens est celui d’ermitage, de terre consacrĂ©e ou de monastĂšre.

Lan peut ĂȘtre suivi d’un adjectif (ex LANMEUR, commune du FinistĂšre – Meur = Grand) ou d’un substantif (ex : LANGROAZ –  Croas = Croix aprĂšs mutation du C en G) ou du nom d’un saint ou d’un personnage vĂ©nĂ©rĂ© (ex : LANDIVISIAU « pour St Tivizio » LANNEDERN « pour St Edern » etc
)

Ces LAN remontent à une époque trÚs ancienne, sans doute vers le VI° siÚcle lorsque la Bretagne a reçu les émigrants venus des Iles britanniques. Ils sont contemporains des « PLOU »  qui désignent les premiÚres paroisses bretonnes.

–          Le second sens est celui de Lande. Il dĂ©signe alors un terrain pauvre et difficilement cultivable. En breton moderne LAN s’écrira avec 2N en terminaison (LANN)

Le nom français « lande » est selon le Dictionnaire Historique de la Langue française  ROBERT issu d’un nom gaulois *landa, qui se restitue d’aprĂšs l’irlandais land, lann, le cymrique llan, le cornique lan et qui ont pour acceptation « plaine, espace dĂ©gagé » et « piĂšce de terre clĂŽturĂ©e, enclos » A ces mots se rattachent le germanique landa = terre, que l’on retrouve dans l’allemand « Land »  mais aussi dans l’anglais, le nĂ©erlandais, le suĂ©dois et le danois. Le type *landa est attestĂ© dans une grande partie de l’ancien domaine gaulois : ancien italien, catalan, aragonais, navarrais avec landa. Il dĂ©signe alors un champ, une piĂšce de terre cultivable.

Le sens a donc Ă©voluĂ© suivant les pays mais il se dĂ©cline autour de l’idĂ©e « terrain ».  Si ce terrain est sacrĂ©, cela expliquerait d’ailleurs qu’il dĂ©signe un ermitage.

Il est donc difficile lorsque l’on est en prĂ©sence d’un LAN de certifier qu’elle est la meilleure acceptation possible.

TRADUCTION POSSIBLE

 1) Compte tenu de la difficulté de se prononcer sur le mot LAN, on proposera les significations suivantes pour  le patronyme PELLAN

          celui qui habite au bout de la lande.

–          ou celui  qui habite au bout de l’ermitage, ou de la terre consacrĂ©e.

2)    Ce nom peut ĂȘtre aussi un nom d’origine et dĂ©signer quelqu’un originaire de PLELAUFF, puisque PLELAUFF en breton se dit PELLAN (voir le chapitre Implantation du toponyme en Bretagne consacrĂ© infra Ă  PLELAUFF)

3) NB : On ne retiendra pas la traduction de l’adjectif breton pellan (le plus loin) comme s’appliquant à ce patronyme.

LES DIFFERENTES GRAPHIES

 Dans son livre (Ă©dition de 1966) « Noms de famille de Basse Bretagne – MatĂ©riaux pour servir Ă  l’étude de l’anthroponymie bretonne» Francis GOURVIL donne les diffĂ©rentes graphies qui affectent ce patronyme.

Outre PELLAN, il cite les graphies PéLAN, PELLANT.

On ajoutera qu’au  Canada il existe une graphie PELLAND, par contamination sans doute avec « Land » de la langue anglaise.

Il existe aussi des patronymes avec le mĂȘme sens, n’ayant pas subi l’évolution de PEN Ă  PEL, comme PENLAN, PENLAND et PENLANN.

L ‘IMPLANTATION DU TOPONYME EN BRETAGNE

** Dans le Département du FinistÚre **

Communes ayant un lieudit PELLAN sur leur territoire :

  • Bourg Blanc
  • Coat Meal
  • Concarneau
  • Kerlouan
  • Kernilis
  • Lannilis
  • Plabennec
  • Ploudaniel
  • Plouvien
  • Plozevet
  • St Meen

On trouve par ailleurs :

  • PEN A LAN à : Loctudy et Plobannalec.
  • PEN A LAND à : St Martin des Champs et Cleder.
  • PEN A LANN à : Landunvez et Carantec.
  • PEN AL LAN à : Roscoff et Plourin-PloudalmĂ©zeau
  • PEN AL LAND à : Sibiril.
  • PEN ALAND à : Plougasnou.
  • PENNALAN à : Dirinon.
  • PENNALAND à : Plougasnou et Plonevez du Faou.
  • PEN AR LAND à : Ile d’Ouessant.
  • PENN AR LANN à : Plougastel Daoulas.

** Dans le DĂ©partement des CĂŽtes d’Armor **

 Le cas de PLELAUFF = PELLAN

PLELAUFF est une commune des CĂŽtes d’Armor, dĂ©pendant de l’arrondissement de Guingamp. PLELAUFF est le nom officiel français de cette commune. Ce nom a subi dans son Ă©criture des transformations au cours des siĂšcles, suite Ă  des confusions entre le u et le n.

Bernard TANGUY, dans son livre « Dictionnaire des noms de communes, trĂȘves et paroisses des CĂŽtes d’Armor » donne les formes anciennes du nom de cette paroisse. PLOELANU ou PLOELANN en 1289, PLELAN en 1315, PLOELAUFF en 1464. On va donc aboutir Ă  deux formes, soit PLELAUFF, lorsque l’on s’exprime en français, ou PELLAN lorsque l’on parle en breton.

PLOE correspond au moderne PLOU et dĂ©signe donc la paroisse. PLOE aboutit dans certains cas Ă  PLE, puis par un phĂ©nomĂšne de mĂ©tathĂšse donne PEL. On rapprochera PLELAUFF/PELLAN des autres noms de communes qui sont PLELAN-LE-PETIT dans les CĂŽtes d’Armor, POULLAN dans le FinistĂšre et GUICLAN (anciennement PLOELAN, Ă©galement dans le FinistĂšre) et qui ont donc le mĂȘme sens : paroisse de l’ermitage.

Il ne peut donc ĂȘtre exclu que PELLAN dĂ©signe Ă©galement un habitant originaire de PLELAUFF.

Communes ayant un lieudit PELAN sur son territoire :

  • Ilifaut
  • Morieux

Communes ayant un lieudit PELLAN sur leur territoire :

  • Corseul
  • Henon
  • Plemy
  • Pleudihen sur Rance
  • Plouasne
  • Plenee Jugon

On trouve par ailleurs

  • PEN AL LAN à : Plouaret, St Fiacre, St NicodĂšme, St Nicolas du Pelem, Plestin les GrĂšves.
  • PEN AL LAND à : St Michel en Greve.
  • PEN AN LANN : Glomel et Pleubian.
  • PEN AR LAN à : Canihuel, Cavan et GrĂąces.
  • PEN AR LAND à : Tremel.
  • PEN LAN à : Bulat Pestivien, Kerfot, Lannion, Louannec, Paimpol, Pleudaniel, Pluzunet, Pommerit le Vicomte, Quemper-Guezennec, St Adrien, Trebeurden, Tregonneau, Moustoir, Plougonver, MaĂ«l-Carhaix, Moustoir, Ploezal, Pluzunet, Trebeurden.
  • PEN LAND à : Pont Melvez, Yvias.
  • PEN LANN à : Kerbors et St Clet.
  • PEN EN LAN à : Plourac’h.

** Dans le Département du  Morbihan **

 Commune ayant un lieudit PELAN sur  son territoire

  • Caden

Communes ayant un lieudit PELLAN sur leur territoire

  • Berne
  • Priziac

On trouve par ailleurs :

  • PEN ER LANN à : St Tugdual.
  • PENLAN à : Billiers.

 L’IMPLANTATION DU PATRONYME EN BASSE BRETAGNE

** Dans le Département du FinistÚre **

Un adhĂ©rent du Centre GĂ©nĂ©alogique du FinistĂšre, Monsieur Bernard LE BRUN (+), a relevĂ© tous les noms des personnes qui ont Ă©tĂ© citĂ©es lors du recensement de 1836. Ce relevĂ© lui a permis de cartographier l’implantation des noms.

On trouve une petite concentration du nom PELLAN dans le Nord du Département :

  • 4 Ă  PloudalmĂ©zeau
  • 4 Ă  Plabennec
  • 6 Ă  Ploudaniel
  • 3 Ă  TrĂ©garantec
  • 1 Ă  PlouĂ©dern
  • 1 Ă  Guipavas
  • 4 Ă  Guilers
  • 1 Ă  Lambezellec
  • 1 Ă  St Pierre Quilbignon

En centre FinistĂšre, on note en 1836 l’existence d’un PELLAN Ă  Pleyben, et quelques uns dans l’extrĂȘme Sud du dĂ©partement : 1 Ă  QuimperlĂ©, 3 Ă  RĂ©dĂ©nĂ©,  1 Ă  Arzano, (orthographiĂ© PĂ©LAN) et 2 encore Ă  Arzano mais qui sont orthographiĂ©s PĂ©LANNE.

Le nom PENLAN est en interpĂ©nĂ©tration avec le nom PELLAN dans le Nord du dĂ©partement, puisque l’on en trouve :

  •  à Lanildut
  • 1 Ă  Plouarzel
  • 1 Ă  Ploumoguer
  • 2 au Conquet
  • 1 Ă  PlouzanĂ©
  • 1 Ă  St Pierre Quilbignon
  • 3 Ă  Roscoff.

 ** Dans les autres départements bretons **

Il  n’existe pas malheureusement  de cartes comme celle de Monsieur LE BRUN pour le FinistĂšre. On peut songer  Ă  consulter les annuaires du tĂ©lĂ©phone via Internet. Ce sera forcĂ©ment imprĂ©cis compte tenu des mouvements importants des personnes depuis la guerre de 1914/1918.

En ce qui concerne ma famille, qui est originaire des Cîtes d’Armor, je peux indiquer qu’elle se situe pour  le XVIII° siùcle et aprùs, à PLOUGUENAST et à LANGAST.

IMPLANTATION EN GENERAL

 ** en France **

D’aprùs les statistiques de l’INSEE, ce patronyme se trouvait :

  •  Entre 1891 et 1915 dans 7 rĂ©gions, 14 dĂ©partements et 66 communes.
  • Entre 1916 et 1940 dans 14 rĂ©gions, 24 dĂ©partements et 64 communes.
  • Entre 1941 et 1965 dans 11 rĂ©gions, 24 dĂ©partements et 122 communes.
  •  Entre 1966 et 1990 dans 12 rĂ©gions, 28 dĂ©partements et 97 communes.

Il y a eu 1056 naissances de PELLAN entre 1916 et 1990.

Il y aurait en France en 1997, 1558 porteurs de ce patronyme.

Ce patronyme arrive au 3596° rang (sur 4.793 rangs)

Il y a en France 1.329.359 noms rĂ©pertoriĂ©s, mais compte tenu d’un certain nombre de noms qui sont ex-aequo, il n’y a que 4.793 rangs.

Sa plus grande fréquence est bien entendu en Bretagne.

Ce nom se trouve dans les DĂ©partements d’Outre Mer (Martinique, Guadeloupe etc
) Nombreux sont les bretons Ă  avoir Ă©migrĂ© et Ă  avoir fait souche dans ces dĂ©partements.

** Dans le reste du monde **

  • Les bretons sont de grands voyageurs, qui ont immigrĂ© un peu partout dans le monde.

Un Yves MARTIN originaire de PAULE dans les CĂŽtes d’Armor va ainsi Ă©migrer au QuĂ©bec Ă  la fin du XVII° siĂšcle. Il prendra en nouvelle France le nom de MARTIN dit PELLAND. Il va donner naissance Ă  une nombreuse descendance tant au Canada qu’aux Etats Unis. Certains donneront leurs noms aux Etats Unis Ă  des montagnes ou Ă  des monts sous la graphie PELLAND. De cette famille est issu le trĂšs cĂ©lĂšbre peintre canadien Alfred PELLAN qui a supprimĂ© le D final de son nom.

On consultera avec intĂ©rĂȘt, pour en savoir plus Ă  ce sujet, le site canadien PELLAND Ă  l’adresse suivante : http://www.cyberbeach.net/~jrpellan/pellan1.htm

  • Des porteurs du nom, n’ayant aucun lien avec la Bretagne :

Grande a Ă©tĂ© notre surprise de constater que ce nom pouvait avoir d’autres souches que la Bretagne :

en Tchécoslovaquie

Nous avons trouvĂ© l’existence de :

  • Elisabeth PELLAN fille de Johanes baptisĂ©e en 1781 Ă  KHROV,
  • Jacob qui s’est mariĂ© Ă  Dorothea PELLANOVA Ă  KHROV le 27 octobre 1782
  • Joanes PELLAN qui s’est mariĂ© Ă  KHROV le 28 octobre 1759 Ă  Margarita VOTAWOVA
  • Marianna PELLAN qui a Ă©tĂ© baptisĂ©e le 11 dĂ©cembre 1796 Ă  BISKUPICE, fille de Georg PELLAN et de Anna ?.
  • Rozalia PELLAN fille de Johann PELLAN et de Margareta CHALUPOVA baptisĂ©e Ă  BISUPICE en 1798.
  • Thomas PELLAN qui a Ă©pousĂ© Maria Anna Ă  KHROV le 24 octobre 1790.

Les porteurs de ce patronyme ont ils pour origine un Ă©migrĂ© breton ? ou s’agit il Ă©galement d’un nom tchĂšque qui a une signification dans cette langue ?

Le mystùre est entier pour l’instant.

en Irlande

Nous avons trouvé un nombre important de porteurs de ce patronyme (PELLAN ou PELAN) dans le comté de ANTRIM à LISBURN, BALANTINE, DUNMURRY
..

Nous notons qu’il existe en Angleterre des personnes qui s’appellent PELLANS, PELLEANE, PEELAN, PEALAN, PEALEAN.

Est-on parti de ces noms pour aboutir à PELLAN ou PELAN, ou est-ce l’inverse ?

Là encore, c’est le mystùre.

UNE GENEALOGIE AGNATIQUE

On trouvera ci-aprÚs ma lignée agnatique en partant de mes enfants :

1 – GwenaĂ«lle PELLAN nĂ©e Ă  BREST SAINT PIERRE (29) le 2 janvier 1970

1 – Gildas PELLAN nĂ© Ă  BREST (29) le 30 dĂ©cembre 1972

1 – Morgane PELLAN nĂ©e Ă  BREST (29) le 26 dĂ©cembre 1974

2 – Jean François PELLAN nĂ© Ă  DREUX (28) le 25 dĂ©cembre 1942.

X à BREST SAINT PIERRE le 31 mars 1969 avec Marie Louise LAZENNEC ( + à                                                Landivisiau –Finistùre- le 25 janvier 2005)

 ***

4 – Alexis PELLAN nĂ© Ă  PLOUGUENAST (22) le 8 aoĂ»t 1902.

X Ă  MARCILLY LA CAMPAGNE (27) avec Pauline Jeanne DUBOT nĂ©e Ă  L’HERMITAGE LORGE (22) le 10 mai 1910 et + Ă  OISSEL (76) le 24 septembre 1996.

+ Ă  DREUX le 6 novembre 1993.

 ***

8 – Alexis PELLAN nĂ© Ă  PLOUGUENSAT (22) le 11 avril 1863.

X avec Rosalie BARBE Ă  PLOUGUENAST le 9 Juin 1886

+ Ă  PLOUGUENAST le 20 novembre 1916.

16 – François PELLAN nĂ© Ă  LANGAST (22) le 10 avril 1822

X avec CARIOLET Marie-Françoise à LANGAST le 1° février 1853.

+ à PLOUGUENAST le 4 août 1895.

 ***

32 –  Jacques PELLAN nĂ© Ă  LANGAST le 30 janvier 1791.

X avec GUIGUEN Marie Rose Ă  LANGAST le 7 Juillet 1813.

+ Ă  LANGAST le 28 avril 1836.

 ***

64 – SĂ©vĂšre PELLAN nĂ© vers 1760

X avec PETRA Jeanne Ă  LANGAST le19 janvier 1788.

+ à PLESSALA le 29 vendémiaire an 09.

 ***

128 – Jean PELLAN nĂ© vers 1714

X à PLESSALA le 1° mars 1745

+ sans doute Ă  LANGAST le 14 janvier 1786.

HERALDIQUE

 Il existe des familles   de PELLAN   dont le blason est : « d’azur au soleil d’or » ou encore « d’hermines Ă  deux haches d’armes adossĂ©es de gueules »

BIBLIOGRAPHIE

On pourra consulter les ouvrages suivants qui traitent du toponyme ou de l’anthroponyme PELLAN :

–          Albert DESHAYES :

–          Dictionnaire des Noms de Famille Bretons p. 430.

–          GwennolĂ© LE MENN :

–          Les Noms de famille les plus portĂ©s en Bretagne p 188.

–          Francis GOURVIL :

Noms de famille de Basse Bretagne

Noms de famille d’origine toponymique (Ă©dition augmentĂ©e par Albert DESHAYES) p 209

–          Bernard TANGUY :

Dictionnaire des noms de communes, trĂȘves et paroisses des CĂŽtes d’Armor (article sur PlĂ©lauff p.179)

–          Erwan VALLERIE :

Traité de toponymie historique de la Bretagne

–          François DANTEC :

Les noms de villages de Plonevez du Faou  (article sur Lan p 82 et sur Pen p 92)

–          Jean-Marie PLONEIS :

La toponymie celtique (L’origine des noms de lieux en Bretagne) article sur pella(n) (le plus Ă©loignĂ©) p 101.

La toponymie celtique (la Flore et la Faune) article sur  Pe(nn)-lan p 71.

L’IdentitĂ© bretonne. Article sur Pellan p 125 et 149, sur Lan p148, 153 et 201, sur Pen p 124 et 126.

–          HervĂ© ABALAIN :

Noms de famille bretons p 93

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