Les Archives départementales du Finistère ont mené une campagne de numérisation des registres matricules issus de la sous-série « 1 R ». Cette opération a visé à restaurer, à numériser et à mettre en ligne les registres matricules des classes 1860 à 1921.
En 2013, 217 registres (classes 1867 à 1891) ont ainsi été restaurés et numérisés, et sont désormais en ligne (105 000 pages).
En 2014, 209 registres supplémentaires ont été mis en ligne (classes 1860 à 1866, 1878, 1880, 1892 à 1903) (119 257 pages).
En 2015, 328 registres supplémentaires seront mis en ligne (classes 1904 à 1921).
Ainsi, l’ensemble des 755 registres sont disponibles sur le site des Archives départementales du Finistère.
Ces registres contiennent les états signalétiques et des services des conscrits des classes 1860 à 1921, et parmi ceux-ci les feuillets individuels des finistériens mobilisés durant le premier conflit mondial.
En 2016 et 2017, le Centre Généalogique du Finistère a décidé de rapprocher les relevés de naissance et les registres matricules en ligne.
Chaque feuillet individuel a été indexé et rapproché de l’acte de naissance.
Un travail de très grande ampleur a été accompli. L’ensemble des registres matricules relatifs aux naissances de 1847 à 1901 (soit 54 années) a été traité.
359 737 références biographiques ont été créées dans RECIF, notre base de référence.
58 565 recensés n’ont pas été trouvés dans les relevés des naissances de RECIF et ont donc fait l’objet de la création d’une » naissance HEC » (Hors Etat Civil)
En faisant une requête dans notre base de recherche, nos adhérents vont donc avoir un accès direct à ces registres matricules qui apportent beaucoup d’informations sur leurs ancêtres : profession, niveau d’étude, domicile, taille, description du visage, lieux d’habitation au cours du temps, parfois l’indication du lieu et de la date du décès. Une fiche matricule peut être une mine de renseignements extraordinaires.
Merci à tous ceux qui ont œuvré pour que ce soit une belle réussite.
La presse en parle: La revue française de généalogie, dans son article du 23 Juin 2017