Au sommaire

  • Sommaire et éditorial p. 1
  • L’actualité du libraire p. 2

 

  • L’actualité des Archives p. 4

 

  • Un Finistérien au Panthéon : l’écrivain

Olivier Diraison-Seylor (1873-1916), par Christine Nougaret p. 5

Le 15 octobre 1927, le président de la République Gaston Doumergue inaugurait le monument Aux Écrivains morts pour la France, voulu par l’Association des Écrivains combattants créée par quatre-vingt écrivains sur­vivants, dont Maurice Genevoix. Quatre grands panneaux en marbre blanc portent les noms de 560 écrivains morts pendant la guerre 14-18. À droite, à la lettre D des morts au champ d’honneur, on peut lire O. Diraison-Seylor.

 

  • A Qujmper, en 1907, deux pères et deux mères pour le même bébé, par Pierrick Chuto p. 12

 

Passionné par la lecture de la presse ancienne, j’ai trouvé récemment dans « Le Progrès du Finistère » du 26 avril 1907 un petit article intitulé : Une mystérieuse af­faire. Il y est question d’un nourrisson vendu deux cents francs par sa mère à une commerçante quimpéroise, en mal d’enfant. Après le faux enregistrement à la mairie et le baptême, une sage-femme a découvert le pot aux roses.

 

  • Paris-Brest, c’est pas d’Ia tarte,  par Jean Magnie p. 17

Paris-Brest c’est pas du gâteau !

L’affirmation est immédiatement confirmée et précisée : Paris-Brest^ c’est pas d’Ia tarte !

Je crois entendre cette déclaration sortir des lèvres d’An- net, mon interlocuteur.

Il ne commente pas une farandole des desserts, mais fait connaître son expertise sur un périple éprouvant.

Ce ton désinvolte et provocateur est emprunté aux refrains bravaches des bagnards de Brest.

La chaîne,

Ça nous gêne ;
Mais c’est égal,
Ça n’fait pas de mal.
Nous aurions tort de nous plaindre,
Nous sommes des enfants gâtés
Et c’est crainte de nous perdre
Que l’on nous tient enchaînés.

C’est en effet au bagne de Brest que je recueille ses confi­dences.

 

  • Louis Guivarch,  un oncle d’Amérique, par Jean Luc Corlay p. 24

par Jean-Luc Corlay, CGF n° 9463.

En 2004 j’ai reçu, d’un site de généalogie, une demande de Jean Hicken, Américaine que je ne connaissais pas. Elle me disait que sa maman, Billie Jean Guivarch, voulait retrouver la famille française de son père, Louis :

HellOj my name is Jean Grumbles Hicken and I’ve been trying to Find my grandFather ‘s people. His name was Louis Guivarch; he came to the USA years ago and married a woman From Aransas Pass, TexaSj her name was Ellen Matheison. They had one daughter; her name is Billie Jean Guivarch Grumbles. His sis- ter’s name was Emilie. My Great Grandparents lived in Paris until IM2. My GrandFather was killed when my mother was a baby and my Grandmother lost track oF his parents. Would you hâve any inFormation or know anything about these people and where any li- ving relatives are ? IF you know anything; please contact me.

Cet appel, véritable bouteille à la mer, m’a intéressé et je me suis lancé dans l’aventure parce qu’il me semblait assez sim­ple de répondre à cette demande. Mais je me suis trouvé face à un puzzle dont il manquait de nombreuses pièces.

 

  • Les capitations à Clohars-Carnoët, par Gérard Scavennec p. 34

 

Il y a des choses surprenantes comme chez Vincent Mon- voisin, qui perd le 17 novembre 1739 une fille de 7 ans, puis le 5 décembre trois autres enfants de 3, 6 et 11 ans et pour cou­ronner le tout, le 29 mars 1740, une fille de 20 ans qui venait de se marier le 3 février.

S’il s’agissait d’un cas isolé, ce serait simplement de la mal­chance, mais en fin 1743 cela se reproduit. Marie Lolichon, veuve de Julien Goulven, perd successivement trois enfants de 10, 4 et 9 ans.

 

  • Faits divers, faits d’hier p. 45

 

     

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