Au sommaire

  • Sommaire et éditorial p.1
  • L’actualité du libraire p.2
  • Retrouver un décès ou une sépulture p.4

 

Quels sont les éléments méthodologiques pour trouver un décès ou une sépulture ?

Nous n’évoquerons ici ni les célébrités, ni les militaires morts au combat et autres victimes des conflits, qui pourraient faire l’objet d’une méthode plus spécifique.

  1. La mémoire familiale et les papiers de famille

C’est en généalogie une évidence, voire même un poncif, mais la première source à exploiter est bien évidemment la plus proche : la mémoire familiale. Les témoignages des proches, les papiers de famille, faire-part de décès, les photographies…

Toute information recueillie s’avérera très précieuse. Une date, même approximative, un lieu de résidence, un deuxième prénom… Les témoignages doivent toutefois être pris avec pré­caution, car la mémoire humaine peut être défaillante.

  1. … et la « mémoire » d’Internet

Une interrogation des moteurs de recherche peut donner des résultats intéressants. On pourra avec un peu de chance trouver directement l’information souhaitée.

Si ce n’est pas le cas – et surtout si le nom de la personne recherchée n’est pas trop courant – d’autres informations inté­ressantes pourront être découvertes, fournissant des pistes

 

 

  • Une famille d’armateurs, négociants et maîtres de barque de Tréoultré-Penmarc’h aux XVIe et XVIIe siècles, Claude Péron p.7

 

Blanche (vers 1560-1625), née au manoir de Penn- ar-Ger à Kérity2, est la fille de Jeanne Laurens et de Pierre Soubly. Celui-ci est armateur, négociant et maître de barque de Tréoultré-Penmarc’h, tout comme avant lui Jehan, son père, et Pierre, son grand-père. Dès le début du XVIIe siècle, de même que les Laurens, ledit Pierre Soubly, mar­chand et honorable homme, était en affaires avec Bordeaux et les Flandres.

 

 

  • Mgr Le Breton, pilhaouer du Bon Dieu, par Xavier Coïc 21

 

Alain Sébastien Le Breton, naît au village de Kervignon en Plobannalec le 4 novembre 1888 fils d’Alain Sébastien et Anne Le Lee, sixième enfant d’un foyer qui en comptera neuf, (l’aîné des garçons, Sébastien, est prêtre ; recteur de Saint-Jean-Troli- mon, il y décédera au presbytère le 3 juin 1932).

Enfant, il est atteint d’un « mal d’yeux », assez bénin d’ail­leurs, mais qui, plusieurs jours durant, l’empêche de voir. La famille consulte la chère sœur Blanche qui donne des remèdes, va chez le pharmacien en chercher d’autres mais les yeux ne vont toujours pas mieux, et le temps de la communion approche.

 

 

 

  • François Coat, le criminel fugitif de Lannilis, par Serge Cariou p.31

 

Ce lundi 3 juillet 1933, le fonctionnaire en faction devant l’imposant bâti­ment où est établi le tribunal d’Évreux lutte contre la chaleur qui a envahi la ville. Il voit venir vers lui, en boitant, un vieillard vêtu d’une tenue d’ouvrier agricole, portant une casquette et affublé d’une longue barbe grise. Ce dernier lui déclare vouloir avouer un meurtre qu’il a commis, il y a plus de trente ans, à Lannilis en Bretagne.

Étonné, le factionnaire se demande s’il n’est pas en présence d’un vieillard un peu fou ou en mal de discussion, mais, par précau­tion, il décide de le conduire au cabinet du juge de permanence qui saura bien éclaircir les allégations du vieil homme.

 

 

  • Soaz Herrou, Françoise au calvaire, la Maria Chapdelaine bretonne, par Kristian Gallic p.35

 

Triple mariage à Plovorn

Cette photo du 12 octobre 1926 est celle d’un triple mariage à Plouvorn prise devant la chapelle-ossuaire aujourd’hui disparue. Assis de gauche à droite, Fran­çois Kergoat, de Plouvorn, épouse Jeanne Yvonne Pleyber, de Mespaul, Jean Mocaer épouse Thérèse Kergoat et pour le troi­sième couple il faut aller à Saint-Thégonnec ! me dit la jeune femme qui m’a apporté la photo. Saint Thégonnec je découvre qu’il s’agit de Jeannie Bihan, du même lieu, se mariant avec François Mocaer, frère du précédent, de Plouvorn. En lisant l’acte du mariage du dimanche 10 octobre 1926 je remarque que l’un des témoins signe Pierre Champion, Maire de Nogent- sur-Marne. Mais que vient donc faire ce personnage à Saint-Thé­gonnec pour le mariage civil et à Plouvorn pour le mariage religieux ? Après quelques recherches sur Internet je l’identifie, à droite, assis lui aussi sur le banc bien en vue, entre Jeannie Bihan et sa mère Soaz Herrou, veuve Bihan, debout tout en noir avec sa coiffe blanche.

 

 

  • Marie Le Tiec et ses cinq maris, par Bernard Mauban p.40
  • Faits d’hier et d’aujourd’hui p.45

 

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