Dimanche, le Centre généalogique du Finistère réunissait les membres de ses trois entités (Quimper, Brest et Morlaix) à Loch-Laë, à Ergué-Gabéric, pour son assemblée générale annuelle. Cette association de recherche généalogique est la plus importante de France, avec 5.279 adhérents.

« Mettre de la chair sur les relevés des naissances, mariages et décès, ou sépultures, en les enrichissant avec des sources diverses ». Tel est l’objectif poursuivi par le Centre généalogique du Finistère, selon son président. « Comme, par exemple, les actes notariés, d’une grande richesse, les documents judiciaires, tels que décrets de mariages, les registres militaires, ceux des décorations (la Légion d’honneur), etc. Un relevé d’acte devient, chez nous, le dossier de vie d’un individu », illustre-t-il. « C’est extrêmement novateur : nous sommes la seule association généalogique de France à proposer une telle avancée ».

Plus de 100.000 fiches numérisées
Le Centre généalogique vient d’intégrer plus de 100.000 fiches matricules des recensés finistériens. Il devrait avoir fini d’intégrer la totalité des fiches pour ceux nés entre 1854 et 1901 (date limite autorisée) à la fin de ce semestre. Ce travail de saisie informatique requiert de nombreux bénévoles. À terme, plus de 300. 000 fiches, avec renvoi sur la vue numérisée aux Archives du Finistère, seront disponibles. À ce jour, les adhérents au CGF, qui a des correspondants dans le monde entier, peuvent accéder à 108.668 fiches matricules numérisées ; aux dossiers de 4.125 Finistériens décorés de la Légion d’honneur ; aux dossiers de 3.859 résistants ; aux différentes informations concernant des Finistériens dans 30.000 revues, livres, journaux, dictionnaires ; à 2.857 photos.
Un appel au bénévolat

Participer aux travaux du CGF, c’est rencontrer une expertise et accéder à des documents, ou des références concernant ses ancêtres, que l’on n’imaginait même pas. Le Centre de généalogie 29 est demandeur en bénévoles, notamment en ce qui concerne la saisie informatique de documents : « Nous sommes tous actrices et acteurs de notre généalogie, une généalogie participative, associative, au service du bien commun ».

© Le Télégramme –

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