Enseigne.
De Valognes (Manche).
Enseigne de vaisseau sur Le Neptune, Le Duc de Bourgogne et Le Glorieux lors de la Guerre d’Indépendance d’Amérique.
Essai de Biographie de
Prosper Philippe Lucien Marie Florimond d’AIGREMONT de PEPINVAST
par Jean-Pierre d’AIGREMONT
Prosper Philippe Lucien Marie Florimond d’AIGREMONT de PEPINVAST
Chevalier – Lieutenant des Vaisseaux du Roy –
Un des seconds de FLEURIOT de LANGLE sur l’Astrolabe –
Compagnon de La Pérouse
Garde de la Marine en 1778
Enseigne de Vaisseau en 1780
Lieutenant de Vaisseau par brevet du Roi donné par La Pérouse sur l’Astrolabe le 25 juin 1785
Spécialiste du Canonnage
A servi sur le Neptune, le Duc de Bourgogne et le Glorieux
A pris part à quatre combats dont la bataille des Saintes en 1782 au cours de laquelle il est fait prisonnier par les Anglais.
Fils de Nicolas d’AIGREMONT de PEPINVAST et de Jeanne Françoise Eulalie VIEL de LIGNIERES (petit fils de René d’AIGREMONT de PEPINVAST et de Marie Anne Catherine de BRAY de HAUTQUESNEY) né en 1761 au cours d’un voyage de ses parents à Paris. Soit en cours de voyage soit à Paris. Décédé le 25/03/1787 à Cavite aux îles Philippines, a été inhumé à Cavite – nous ne savons pas si sa sépulture existe toujours…
Il s’était marié avant le départ de l’expédition de La Pérouse, probablement à Paris. De cette union naquit une fille unique : Marie Caroline d’AIGREMONT de PEPINVAST, née le 27/03/1785 probablement à Paris, décédée le 12 décembre 1839 probablement à Paris Elle semble avoir passé les premières années de sa vie au château de Pépinvast. Elle se serait mariée à son tour à un Monsieur Jean Marie BRAZIES peut être à Paris.
Il se pourrait donc qu’il y ait des descendants directs, par les femmes, de Prosper Philippe.
Extraits de “Souvenirs Maritimes” de Scipion de CASTRIES
Editions Mercure de France -1997 – p 168 et 169):
Prosper Philippe d’AIGREMONT de PEPINVAST était un ami de Scipion de CASTRIES. Voici ce que l’on peut lire dans les « Souvenirs maritimes » de Scipion de CASTRIES (Editions Mercure de France -1997) :
» Le comte du MUY et le Vicomte de NOAILLES embarqués sur le Neptune me prièrent de m’employer pour leur faire un pareil arrangement à bord du Neptune et ce fut bientôt fait. M. le comte de VIOMENIL, ignorant ce qui se passait, se trouvait destiné à n’avoir pour tout logement qu’un entre deux de canon, M des TOUCHES regrettait infiniment que la circonstance de la guerre ne lui permit pas de faire construire pour le général une chambre commode dans sa propre chambre de conseil, mais c’était de toute impossibilité.
Tous les Enseignes de Vaisseau embarqués sur le Neptune se proposèrent d’offrir leur logement à M. de VIOMENIL qui était encore à terre. En ma qualité de premier enseigne, je réclamai la préférence. Le Chevalier d’AIGREMONT, en sa qualité du moins ancien la réclama aussi et le capitaine jugea en sa faveur. Le Chevalier d’AIGREMONT était d’un caractère franc et honnête et fort décidé ; il fut à terre, offrit la chambre au général en l’assurant qu’il ne trouvait pas convenable d’être logé lorsqu’il ne l’était pas. Le général refusa en alléguant la nécessité indispensable pour un officier de la marine d’avoir une chambre : puisque faisant un service dur et pénible il fallait qu’il put se reposer, qu’il avait d’ailleurs des écritures indispensables à faire telles que son journal, son point et des calculs astronomiques, que par conséquent il ne pouvait accepter une tellle offre qu’il savait d’ailleurs très bien apprécier.
Le Chevalier d’AIGREMONT, combattit toutes ces raisons et finit par lui donner sa parole d’honneur que, s’il n’acceptait pas sa chambre,il la donnerait à son domestique car sûrement il n’en ferait pas usage. Alors M de VIOMENIL accepta. Il envoya de suite un tapissier et fit arranger cette chambre comme un joli boudoir. Il fit acheter deux cents volumes en petits formats des meilleurs ouvrages et cette petite chambre fut métamorphosée en charmante bibliothèque. Lorsque M. de VIOMENIL débarqua de dessus le Neptune, il pria d’AIGREMONT de vouloir bien acceter le peu d’agrément q’il avait cherché à donner à sa chambre. Celui ci refusa à cause de la valeur des objets qu’elle contenanait, mais M. de VIOMENIL lui dit que, s’il refusait, il allait tout jeter à la mer. Alors il accepta. Les procédés de part et d’autre avaient été parfaits. Il y avait entre ces deux hommes une grande analogie de caractère et ils eurent toujours l’un pour l’autre une amitié parfaite. J’ai vu périr sept ans après l’infortuné d’AIGREMONT aux îles Philippines, il était embarqué avec LAPEROUSE »
(cf : Souvenirs Maritimes de Scipion de CASTRIES – Editions Mercure de France -1997 – p 168 et 169)
« Sur ces entrefaites, d’ENTRECASTEAUX rentra en France et avant de partir avait chargé le Vicomte de CASTRIES d’aller aux Philippines apporter « des caisses d’argent monnayé en piastres d’Espagne que Monsieur de LA PEROUSE était impatient de recevoir pour les distribuer à ses équipages à qui le Roi les avait destinées « . CASTRIES eut le chagrin de voir mourir de la dysenterie son ami le chevalier d’AIGREMONT le 25 mars 1787 : ils avaient fait campagne ensemble en Amérique sur le vaisseau le Neptune. Aprés avoir quitté LA PEROUSE avec tristesse, comme s’il avait eu le pressentiment de son destin, il retourna à l’île de France avant de faire voile pour Brest où il arriva le 24 juin 1789. »
(cf : Souvenirs Maritimes de Scipion de CASTRIES – Editions Mercure de France -1997 – p22)
Journal de bord de LA PEROUSE
Concernant d’Aigremont La Perouse indique sa mort dans le rapport de voyage en précisant qu’il est mort le 25éme jour après l’arrivée à Cavite, port de réparation navale, le 28 fevrier 1787, après 2 jours d’agonie, donc le 24 ou 25 mars . Evidemment à cette époque on n’avait pas les moyens de conserver les corps pour les rapatrier, ils étaient soit jetés en mer avec un lest, soit enterrés lorsqu’on était en escale, surtout en pays catholique. Sa tombe doit donc être à Cavite si on en a gardé trace, mais il doit aussi y avoir un acte de déces espagnol, si les archives européennes sont conservées, peut être à Madrid (actes Etat civil d’outremer) ???
La Perouse ne parle pas du tout de cette cérémonie, et il fait quelques remarques un peu désagreables :
» Daigremont ,malgré ses médecins et et à l’insu de ses amis ,voulut guérir sa maladie – dyssenterie comme Lamanon, mais qui s’est retabli- avec de l’eau de vie brulée, des piments et autres remèdes auxquels l’homme le plus robuste n’aurait pu résister , victime de son imprudence et de la trop bonne opinion qu’il avait de son tempérament » .
A vrai dire La Pérouse est soucieux de se justifier des morts par maladie, surtout chez un officier, car le maintien des santés pendant un long voyage faisait partie de ses objectifs importants. »
Rectifions une erreur de filiation
concernant Prosper Philippe d’AIGREMONT de PEPINVAST
Si la date du décès de Prosper Philippe est bien connue, nous n’avons toujours pas trouvé, malgré tous nos efforts, son acte de naissance.
Nous avons d’abord cru qu’il était le fils de René d’AIGREMONT de PEPINVAST et de Marie Anne Catherine de BRAY de HAUTQUESNEY.
Ce couple a eu 13 enfants, tous nés entre 1725 et 1739 au château de Pépinvast, en la paroisse du Vicel, en Val de Saire. (Basse Normandie).
Nous pensions que Prosper Philippe était un quatorzième enfant né dans une autre paroisse soit en 1731, soit en 1737, soit entre 1740 et 1742 en se fondant sur les dates de naissances de ses frères et soeurs. C’était une erreur qu’il convient de rectifier. De nouvelles pièces d’archives que nous avons découvertes récemment nous permettent de la corriger.
René d’AIGREMONT de PEPINVAST et Marie Anne Catherine de BRAY de HAUTQUESNEY étaient, en fait, les grands parents paternels de Prosper-Philippe.
Ses parents étaient Nicolas d’AIGREMONT de PEPINVAST et Jeanne Françoise Eulalie VIEL de LIGNIERES. Nous avons été induits en erreur parce ce couple avait eu un autre garçon également prénommé Prosper Philippe, né le 20 juillet 1762 au château de Pépinvast au Vicel et décédé à Paris le 30 juin 1832, Colonel de Gendarmerie. Ce Prosper Philippe est mentionné dans de nombreux actes et de nombreux documents entre autre dans l’Ordonnance royale N°2 du bulletin des lois N° 366 bis du 13 Juin 1830 :
« N°1 D’ AIGREMONT (Prosper Philippe) né le 20 juillet 1762 à Vicel (Manche), chef de bataillon d’infanterie en non activité, totalisant 37 ans de service, bénéficiera d’une pension de retraite de 1675 francs à compter du 16 mai 1830. Son domicile était alors à Paris. »
Ce Prosper Philippe d’AIGREMONT de PEPINVAST avait épousé le 5 février 1801 à Valognes Charlotte Anne Léopolde Morice de BETHIZY de MEZIERES née le 11 juin 1772 à Paris y décédée le 20 novembre 1855, fille de Charles Théophile Albert de BETHIZY de MEZIERES Chevalier de Malte – Maître de Camp de Cavalerie et de Servane TANGINAYE.
Nous pensions que ce dernier avait été nommé Prosper Philippe en mémoire de notre navigateur, que nous prenions pour son oncle, et dont il aurait reçu les prénoms. Prosper Philippe, compagnon de LA PEROUSE, est né, selon une autre source, au cours d’un voyage de ses parents à Paris. C’est pourquoi nous n’avons pas pu trouver son acte de naissance au Vicel alors que nous possédons depuis longtemps celui de son frère et homonyme, Colonel de Gendarmerie, né le 20 juillet 1762 au Vicel…
Notre compagnon de La Pérouse se nommait en fait Prosper-Philippe Lucien Marie Florimond et il est né l’année précédente, soit en 1761, au cours d’un voyage de ses parents, soit entre la Normandie et Paris soit à Paris même.
Nous pensions, à tort, que l’habitude, fort répandue dans les siècles précédents, de donner exactement les mêmes prénoms à deux frères,
s’était perdue en cette fin du XVIIIème siècle. Comme nous n’avions pas non plus l’acte de naissance de Prosper Philippe, Compagnon de La Pérouse, nous avons cru qu’il était fils de René et de Anne Catherine de BRAY et que Prosper-Philippe décédé en 1832 à Paris avait reçu les prénoms de son oncle. le navigateur . En réalité les deux Prosper Philippe étaient frères.
Nous avons pu corriger cette erreur, grâce à la découverte de nouveaux documents dont la copie d’une lettre de Prosper Philippe à sa mère, lettre écrite la veille du départ de l’île de Monterey, soit le 23 septembre 1786. Marie Anne Catherine de BRAY, décédée à 77 ans au château de Pépinvast le 23 juin 1775 ne pouvait donc pas être la mère de Prosper Philippe…!
Les nouveaux documents découverts
La mère de Prosper Philippe , Jeanne Françoise Eulalie VIEL de LIGNIERES, semble avoir demandé à plusieurs reprises des nouvelles de son fils pendant l’expédition et s’être adressée jusqu’au « Chef des bureaux civils de la Marine » à Brest pendant la révolution. A cette date, personne ne savait plus ce qu’était devenue l’expédition.
Le bureau lui répondit le « 26 em jour du troisième mois de l’an 2″ de la république » soit le 16 décembre 1793. Dans ces documents figurent plusieurs copies de lettres concernant Prosper Philippe.
La première, datée du 10 août 1787, est du Comte d’HECTOR. Elle est adressée à sa mère Jeanne Françoise Eulalie VIEL de LIGNIERES.
La seconde, non datée, est une lettre signée du Baron de FOLIGNY et adressée à LA VAULTIERE. Elle semble être antérieure au départ de l’expédition puisqu’il y est question de solliciter pour le jeune officier « les grâces du Roy ». (Pour faire partie de l’expédition).
La troisième lettre, datée de Brest le 16 juillet 1787, est de HENRY à Jeanne Françoise Eulalie VIEL de LIGNIERES.
La quatrième enfin, non datée, est une copie d’une lettre, probablement la dernière, adressée de l’île de Monterey, la veille du départ de cette île, soit le 23 septembre 1786, par Prosper Philippe en personne à sa mère. Et nous ne pouvons songer sans tristesse que lorsque sa mère reçu cette lettre, Prosper Philippe était déjàprobablement décédé…
La copie de ce document est ainsi rédigée :
» 1787 – an 2 – 27- Le chef des bureaux civils de la marine et chargé du détail du bureau des armements de ce port certifie que le citoyen DAIGREMONT-PEPINVAST a été embarqué en qualité d’Enseigne de vaisseau le onze juillet mil sept cent quatre vingt cinq sur la frégate de la république française l’Astrolabe, commandée par le citoyen de LANGLE, Capitaine de Vaisseau, et que depuis cette époque le bureau des armements de ce port n’a eu aucune connaissance dudit citoyen d’AIGREMONT-PEPINVAS
A Brest le 26e jour du 3em mois de l’an 2 em de la républiquefrançaise, une et indivisible. Signé : C.J. DELION.
Vu par le Chef principal des bureaux civils de la marine.
Signé : SULLÉ
Vu au bureau municipal de Brest. Signé :MONTENOTRE
Vu au district de Brest. Signé : BRANDEU-AUBOYE, secrétaire
Suivent les copies des quatre lettres dans l »ordre :
Première lettre datée du 10 août 1787 du Comte d’HECTOR
à Jeanne Françoise Eulalie VIEL de LIGNIERES.
» Brest le 10 août 1787.
» Je vous vais, avec plaisir Madame, persuadée de toutte la justice que je dois à Monsieur d’AIGREMONT les comptes qui me sont rendus de lui sont faits pour flatter tous ceux qui lui appartiennent et prennent intérêt à son sort. Il a trop bien débutte pour ne pas espérer qu’il fournisse une carrière heureuse. Il ne dépendra pas de moy qu’elle ne lui soit satisfaisante. Croyez je vous prie autant à cette vérité qu’au respect avec lequel je suis, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur. Signé : HECTOR »
Seconde lettre du Baron de FOLIGNY adressée à LA VAULTIERE.
La copie est non datée, mais la lettre semble être antérieure au départ de l’expédition, puisqu’il y est question de solliciter pour le jeune officier « les grâces du Roy » pour faire partie de l’expédition.
« Je veux vous ménager le plaisir d’annoncer une nouvelle agréable mon cher LA VAULTIERE. Mr. HECTOR me chargea hier de faire dire à la famille de Mr. d’AIGREMONT que l’on étoit on ne peut plus content du jeune homme, que Monsieur de LANGLE, son capitaine le pressois vivement de solliciter pour luy les grâces du Roy. Je suis persuadé que Mme. du VICEL sera bien aise d’apprendre cette nouvelle. Je m’en serais chargé si j’avois eu plus particulièrement l’honneur de le connaïtre.
Vous (………………………) jour. Signé : FOLLIGNY
Troisième lettre datée de Brest le 16 juillet 1787,
de HENRY à Jeanne Françoise Eulalie VIEL de LIGNIERES :
» Madame,
Mr. de LA VAUTTIERE me charge d’avoir l’honneur de vous adresser ci-joint le billet qu’il reçoit à l’instant de Mr le baron de FOLLIGNY, Capitaine de Vaisseau et vous instruit de la santé de Mr. votre fils et de tout le contentement qu’il a donné à ses chefs. Ajoutez à cela que Mr.de LA VAUTTIERE a vu une lettre par laquelle on mande que tout le monde se porte si bien à bord de la Boussole et de l’Astrolabe que les coffres de médicaments sont dans le même état qu’ils étaient en sortant de Brest. Cette lettre est de Mr du FRESNE botaincière (botanicien?), lequel est repassé sur un vaisseau arrivé depuis peu de jours à Lorient. Je suis bien flatté, Madame, d’avoir été chargé de vous annoncer, cette nouvelle. Je suis, avec respect, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur.
Signé : HENRY »
Quatrième lettre adressée depuis l’île de Monterey,
la veille du départ de cette île, *
soit le 23 septembre 1786,
par Prosper Philippe d’AIGREMONT de PEPINVAST à sa mère.
» Ma chère Maman,
Nous venons de traverser l’océan pacifique depuis les 60eme latitude sud jusqu’au 60em nord et cela en très bonne santé. Nous avons vu beaucoup de différents peuples sauvages avec lesquels nous avons toujours été très bons amis et il n’y a pas eu seulement une seule goute de sang de répandu, et, sans un malheur funeste qui nous est arrivé quinous a coûté 21 hommes dont 6 officiers², nous serions en aussi bon état que si nous sortions de Brest, n’ayant point eu de m(…..) et maladie. Nous sommes à présent à Monteraye espagnol sur la coste occidental de la californie par les 36(…..) lattitude nord et 134 degrés 8 minutes de longitude ouest, méridien de Paris. Ne vous donnez pas la peine, ma très chère maman de le chercher sur la carte, vous ne l’y trouverez pas, car il est si petite que nous avons de la peine a le (trouver ?) sur la terre. Nous en partons ce soir et j’espère que (dans un ?) mois nous serons dans un port d’où nous pourrons (envoyer ?) en Europe par des occasions beaucoup plus sûres et plus promptes que celles-cy, qui je crois ne le sont guère. Il n’est pas permis de mander aucune autre espèce de détail de la campagne, nos lettres seront certainement ouvertes plusieurs fois que de parvenir à leur destinataires. Monsieur de LA PEYROUSE m’a remis il y a 11 mois à la mer un brevet de Lieutenant de Vaisseau datté du 25 juin 1785*.Presque tous les autres officiers ont aussi avancé d’un grade. Les équipages ont eu des récompenses.
Adieu ma chère maman, permettez que je vous embrasse bien fort et soyez sûre que, quoique je sois à l’autre extrémité, mon coeur est toujours au Vicel. A Madame du VICEL, près et par Valognes en Basse Normandie – Au Vicel.
(*) Dans la lettre Prosper Philippe écrit 1795, mais c’est une faute d’inattention, la lettre ayant été écrite la veille du départ de l’île de Monterey, soit le 23 septembre 1786, ce brevet ne peut lui avoir été décerné en 1795.
²Noms des officiers qui ont péri dans les deux canots qui ont été engloutis par la mer le 13 août 1786.des CURES-MOREL Lieutenant de la Boussole, LABORDE-MARCHAINVILLE, Lieutenant de l’Astrolabe, de PIERRVERT, Lieutenant de la Boussole, et neveu de Mr SOUFFREN, de FLAXAN Enseigne de l’Astrolabe et frère du Lieutenant de MONTARNADE, de la Boussole et neveu de Mr de LA PEYROUSE.
L’ensemble des documents se termine par la mention suivante :
“Pour coppie conforme à celle de (Porin ?) au comté de Valognes ce vingt floréal deuxième année de l’ère républicaine.”
cf : CARAN – Mélanges – Etude LXX – N° 872 à 874 – 1248 à 1267 bis
1787 – an II : lettres relatives à d’Aigremont, officier à bord de l’Astrolabe
Sources :
– Registres paroissiaux et d’Etat Civil du Vicel – Valognes – Paris
– Actes notariés divers
– J.F d’HOZIER -L’impôt du sang – T1 – pages 9 et 10
– Souvenirs Maritimes de Scipion de CASTRIES – Editions Mercure de France -1997 – p22
– Journal de bord de La Pérouse
– CARAN – Mélanges – Etude LXX – N° 872 à 874 – 1248 à 1267 bis 1787 – an II : lettres relatives à d’Aigremont, officier à bord de l’Astrolabe
Jean-Pierre d’AIGREMONT