Pierrick Chuto et Les exposés de Creac’hEuzen

Dans son livres « Creac’h-Euzen- les enfants  trouvés  de‘hospice  de  Quimper au XIXème siècle » Pierrick  Chuto  raconte  l’histoire  de l’hospice civil de  Creac’h-Euzen , de son  tour  (sorte  de  boîte  pivotante, installe dans  le mur de l’hospice, et dans  laquelle on déposait  anonymement un enfant avant d’actionner une cloche et de s’enfuir au plus vite) et suit la trace des 3 816 enfants trouvés  qui y furent  exposés  (déposés) entre  1803 et  1861 (date de  la fermeture du tour),  et  mis en  nourrice dans près de 60 communes de Cornouaille. 545 de ces enfants trouvés se sont mariés. Il y a donc beaucoup de descendants.  » Les noms étaient inventés par les bonnes sœurs, explique l’auteur, qui a fait ses recherches au Centre de généalogie du Finistère. En 1843, tous les noms commençaient par « A « · En 1844, par  » B », etc. Il y avait des noms d’empereurs grecs, ou de combattants romains, ou encore des noms de villes ou de pays. Mais jamais de nom breton.

Il fallait vraiment qu’on sache qu’ils venaient de l’hospice. Son premier livre, Le Maitre de Guengat, l’a amené à s’intéresser à ce sujet, car le personnage, maire de Guengat a eu beaucoup de problèmes avec les enfants trouvés. « 

Au début, j’’ai voulu faire un article mais quand j’ai vu tout ce qui n’avait jamais été cherché, je me suis lancé dans ce livre. Ça m’a pris un an et demi, presque jour et nuit ! ,,

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